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2.2. Déterminismes biologiques

Sommaire
NOTION COMPLÉMENTAIRE : NATURE

F. Nietzsche

Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain (1878)
Nous n’accusons pas la nature d’immoralité quand elle nous envoie un orage et nous trempe  : pourquoi disons-nous donc immoral l’homme qui fait quelque chose de mal ? Parce que nous supposons ici une volonté libre aux décrets arbitraires, là une nécessité. Mais cette distinction est une erreur.
1. Pourquoi n’accuse pas la nature de faire pleuvoir ? Que signifie “accuser” ?
2. Pourquoi, selon Nietzsche, ne doit-on pas accuser un homme qui fait du mal ?
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir (1901)
J’ai beau considérer les hommes d’un bon ou d’un mauvais œil, tous et chacun en particulier, je ne les vois jamais appliqués qu’à une tâche : à faire ce qui est profitable à la conservation de l’espèce. Et cela, en vérité, non par amour pour cette espèce, mais simplement parce que rien n’est aussi puissant, inexorable, irréductible que cet instinct — parce que cet instinct est absolument l’essence de l’espèce grégaire que nous sommes. […] La haine, la joie de détruire, la soif de pillage et de domination, et tout ce qui par ailleurs est décrié comme méchant : tout cela appartient à l’étonnante économie de la conservation de l’espèce.
1. Expliquez ce qui motive les actions des êtres humains.
2. En quoi cela remet-il en question notre liberté ?

Complément 1 : le gène égoïste de Richard Dawkins

Complément 2 : le déterminisme génétique de Robert Plomin